Photo : l’argentique « para siempre »

Pour faire de la photo argentique, un boîtier obligatoirement d’occasion – sauf à acheter un Leica M7 à plus de 5000 € – d’une centaine d’euros avec une focale fixe type 50mm ouvrant à 1.8 suffira.

Il convient de choisir une pellicule qualitative, pour la couleur par exemple une Kodak Portra 160 ou 400 ISO et pour le noir et blanc une Ilford FP4 de 125 ISO ou une HP5 de 400 ISO.

En photo argentique, il faut soigner ses compositions car tout prend beaucoup plus de temps et chaque vue coûte ! 

J’ai commencé la photo à 10 ans avec un basique Kodak Instamatic 100 puis rapidement un 24×36, Agfa Silette LK avant d’arriver jeune adulte au Graal, le Nikon FM2 dont je n’ai pas vu d’égal à la gamme FM sauf peut être les Leica M6 ou M7 mais qui sont à des pris stratosphériques.

Après vingt bonnes années de numérique, j’ai pris la décision de revendre mon matériel et de me consacrer à nouveau totalement à l’argentique que j’avais commencé à reprendre en 2022 avec un Nikon FM2 qui a quarante ans de bons et loyaux services.

La première chose, quand on fait de l’argentique, c’est que l’on déclenche avec plus de soin.

Déjà, parce que la mise au point est manuelle. Il y a certes des appareils avec mise au point automatique, mais ce n’est pas le gros du panier. La plupart des appareils argentiques que vous allez utiliser seront à mise au point manuelle.

Faire sa MAP (mise au point), caler sa cellule à la lumière, cela prend du temps. C’est de la « slow photo » et donc cela pousse vraiment à déclencher de manière beaucoup plus contenue et parcimonieuse qu’avec un numérique.

Alors aujourd’hui, même s’il est évident que cela ne sera jamais comme par le passé, la tendance s’inverse un peu et l’on revient à l’argentique comme l’on revient au 33 tours sur sa chaîne hifi.

Et puis surtout parce que la photographie argentique offre une qualité d’image unique qui ne peut pas être reproduire par un capteur numérique aussi performant soit il. Les photos argentiques sont d’une texture et d’une profondeur qui leur donnent une qualité sans pareil : ciels et arrières plans sont contrastés face à un numérique qui avec ses algorithmes notamment JPEG écrase ou bien, pour compenser un peu, nécessite logiciels, ordinateur de haut vol sans parler du temps passé pour essayer de composer une image gommant les défauts.

En argentique les couleurs sont plus riches et les noirs et blancs ont une gamme de tons plus large. Le grain, si caractéristique des pellicules argentiques, a du mal a être reproduit sur les photos numériques qui sont bien souvent teintées de « bruit », qui, lui, n’a rien d’attrayant.

Et avez-vous pensé au caractère éphémère du numérique tant les matériaux de stockages évoluent et ne sont pas pérennes dans le temps alors qu’un tirage papier oui.

Le seul numérique qui me reste désormais est mon smartphone basique, un Motorola à 140 € qui donne des images argentiques suffisantes pour les réseaux et publications numériques.

Alors Nikon FM2 en mains (ou autre mais préférez un reflex à un compact) : à vos photos.

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