Ne nous y trompons pas ce dont à peur Poutine, ce n’est pas de l’OTAN mais de nos valeurs démocratiques.

Ne nous y trompons pas ce dont à peur Poutine, ce n’est pas de l’OTAN mais des nos valeurs démocratiques.

Ce qu’il faut comprendre c’est que l’avenir de l’Europe se joue dans les ruines de Marioupoul, Kharkiv, les rues de Kyiv et de Kerson et pas uniquement dans les chancelleries.

Il faut continuer à agir, à tout faire, à l’exception d’une intervention militaire directe contre la puissance nucléaire russe, pour stopper les ambitions impérialistes de Poutine et ses acolytes.

Il faut continuer à le faire, sans tergiversation ni faux-fuyant.

Nos générations biberonnées au mythe de la paix perpétuelle et les démagogues confondent paix et soumission, en clamant que nos agissements conférerait le statut de « cobelligérant ».

Cela est faux tant la charte de l’Organisation des Nations unies est claire : lorsqu’une nation souveraine est envahie en violation du droit international, lui fournir des armes ne rend aucunement les pays qui aident cobelligérants.

Si nos pays, les pays membres de l’alliance Atlantique OTAN n’étaient pas intervenus au soutien de l’Ukraine agressée, envahie, aujourd’hui le drapeau Russe flotterait sur le Palais Konjecpolski à Varsovie.

Être pour la paix d’évidence, être pacifiste comme du temps du pacte germano/soviétique non.

Les armes seules ne donnent pas une victoire mais se montrer fort face au tyran Poutine est une absolue nécessité à la paix du monde.

Nous sommes dans un entre-deux, aider l’Ukraine victime d’une agression et protéger le monde de la troisième guerre mondiale.

Être un vrai pacifiste c’est porter un éventail de valeurs, dont la paix et l’une des plus importantes, mais pas la seule. Car ne nous y trompons pas ce dont à peur Poutine, ce n’est absolument pas de l’OTAN mais des valeurs démocratiques.

Et face à cette situation il y a un impossible compromis entre les gauches françaises. Dans un soucis presque obsessionnel d’anti-impérialisme américain, les députés « insoumis » et communistes continuent à plaider pour une négociation avec la Russie.

Mais il n’existe malheureusement pas à cette heure de réelle solution diplomatique face à un Poutine et ses acolytes qui sont enfermés dans une spirale paranoïaque.

C’est là une vision étroite, car l’OTAN se sont 31 pays souverains et alliés qui prennent des décisions collectivement et par consensus.

Faut-il rappeler que l’objectif de l’OTAN est de garantir la liberté et la sécurité à ses membres par des moyens politiques, donc diplomatiques et militaires si nécessaire ?

Faut-il rappelr que l’OTAN est attachée à la résolution pacifique des différents ?

Et que seulement si les efforts diplomatiques échouent, elle dispose de la puissance militaire nécessaire pour faire face aux crises, le tout dans le cadre du traité fondateur de Washington, dont son article 5, et sous mandat de l’ONU.

Fallait il « discuter » avec Hitler et renoncer au Débarquement du 6 juin 1944, qui fut meurtrier y compris en amont lors des préparations par l’affaiblissement des arrières allemands et le bombardement de la Normandie par les Alliés ?

Pourquoi encore, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen et Fabien Roussel s’opposent’il à l’OTAN et plaident pour au minimum sortir du commandement intégré de l’organisation ?

Pourquoi certains croient ils encore que tous nos maux sont la faute aux Etats-Unis d’Amérique ?

Pourtant l’OTAN condamne avec la plus grande fermeté la guerre d’agression, brutale, que la Russie a lancée contre l’Ukraine en l’absence de toute provocation. Pays indépendant, pacifique et démocratique, l’Ukraine est un proche partenaire de l’Organisation. L’OTAN et les Alliés continuent de lui fournir un soutien d’une ampleur sans précédent, qui l’aide à exercer son droit fondamental à la légitime défense.

Et puis comme le dit très justement le député européen Raphaël Glucksmann, « Si nous ne défendons pas l’Ukraine pour nos principes, alors faisons-le pour nos intérêts vitaux »

Oui l’Europe doit montrer qu’elle est prête « à payer le prix de la liberté » en fournissant davantage d’armes aux forces ukrainiennes.

Oui bien sûr à la paix avant tout, mais non à l’entrevue de Montoire *!

* (entrevue de Montoire, le jour 24 octobre 1940 ou le Maréchal Pétain rencontra Hitler)

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