Rémi Branco, la voix montante de la gauche des possibles

Rémi Branco, la voix montante de la gauche des possibles

Qu’il semble loin le temps où ce jeune diplômé de l’IEP d’Aix-en-Provence et d’un master décroché à la prestigieuse Sciences-PO Paris arrive comme chef de cabinet de Stéphane le Foll, Ministre socialiste de l’agriculture où il restera les cinq ans du temps du mandat de François Hollande après avoir fait brièvement ses armes comme conseillé en charge du Parlement de Kader Arif, le toulousain alors ministre délégué aux anciens combattants.

Comme il le note sur son profil Twitter, Rémi Branco est un agitateur d’idées et un homme d’actions. « … ayant toujours du pain sur la planche et du lait sur le feu ».

Le jeune socialiste, qui aura 40 ans en 2024 est entre temps devenu conseiller départemental du Lot son département et en est même un vice Président tout aussi dynamique qu’efficace.

Et il a passé un été sur les chapeaux de roues dans sa contrée qu’il affectionne tant.

Pour commencer début août un entretien au journal Libération qui fait mouche, déplorant que la gauche soit désormais perçue comme « une donneuse de leçons » dans les territoires ruraux.

Puis il enchaîne sur une tribune tout aussi remarquée que remarquable pour la Fondation Jean Jaurès ou il enfonce le clou, parlant de gauche qui « …Au lieu de se placer en soutien, en accompagnement du monde agricole dans cette transition si complexe et coûteuse, elle le met en permanence sur le banc des accusés ! Elle donne ce sentiment ô combien désagréable, pour ne pas dire insultant, de lui faire la leçon, de lui expliquer en quoi il a tout faux sur tout : l’élevage, la façon de produire en général, à coups d’interdits divers et variés, au mépris le plus souvent d’alternatives possibles pour les agriculteurs… »

Et de conclure de façon tout à fait opportune que soit la gauche devient un lanceur d’alerte de facto marginalisé et minoritaire, soit elle se donne l’ambition de changer la vie des gens et de préserver la planète et donc de se remettre en question en se cognant notamment au réel.

Ce faisait Rémi Branco va à l’essentiel, la nécessité de repenser une gauche des possibles, capable d’écouter les gens, le peuple, autrefois comme elle le fit avec les ouvrier, aujourd’hui avec les ruraux, néo-ruraux, salariés de tous poils.

Certains lui prêtent des ambitions d’un fauteuil au Palais Bourbon. Nous verrons bien la question n’est pas là.

Mais si Rémi Branco était l’homme que la gauche du bon sens et pragmatique, la gauche socialiste sauce années 70/80 et Mitterrandie attendait ?

Et si Rémi Branco marchait dans les pas d’Henri Emmanuelli, de Pierre Mauroy et de tant d’autres qui firent la grande histoire de la gauche réformiste et des progrès sociaux ?

Et si Rémi Branco était dans les prochains mois et prochaines années l’homme qui redonnait du baume au cœur au Parti Socialiste ?

Trop tôt pour le dire, en tout cas ce qui est sûr c’est que de plus en plus son nom se susurre dans les rédaction parisienne comme étant le socialiste moderne et jeune du moment à interviewer et que même j’ai entendu dire que l’on gardait un œil sur lui à la Région Occitanie !

Alors bonne route Rémi Branco dans votre quête de parler aux lotois et plus généralement aux citoyens, ils en ont besoin, et attention, n’oubliez pas que vous avez le lait sur le feu !