MAP : SIGMA, histoire de la famille Yamaki

L’histoire de SIGMA c’est une simple histoire de famille qui commence il y a une soixantaine d’années au Japon.

L’entreprise est fondée par un certain Michihiro Yamaki qui la dirigera jusqu’à sa mort en 2012 et qui sera verra ensuite lui succéder, son fils Kazuto, toujours à sa tête.

Michihiro Yamaki est issu d’une famille pauvre. Il travailla dans une toute petite société d’optique pour financer ses études. Il resta finalement une fois ses diplômes universitaires en poche dans cette petite entreprise qui début années 60 mis la clé sous la porte sans crier gare. Les fournisseurs et clients de cette société demandèrent alors à Michihiro Yamaki de faire vivre les activités. Et c’est ainsi qu’en 1961 SIGMA vit le jour.

Et Yamaki s’intéressa aux objectif et inventa un convertisseur universel de focale ne nécessitant plus d’avoir un modèle par marque. Le succès fut immédiat.

Vint alors le doubleur de focale, là aussi les amateurs de photos se jetèrent sur ce matériel.

Et l’activité débutée dans un cabanon nécessita rapidement la construction d’une usine. Ce fut chose faite en 1970 dans la banlieue de Tokyo.

SIGMA ne cessa pas d’innover d’années en années.

Au milieu des années 70, ce fut le lancement de petit zoom, les fameux 39/80 mm qui ont fait depuis école avec une offre de 24/70 large et ainsi de suite.

Puis vint fin 70, le premier grand angle et dix ans plus tard les premiers autofocus.

Mais SIGMA ce ne sont pas que des objectifs connus mondialement, pour toutes les marques de montures, se sont aussi des boîtiers avec un brevet de capteur unique au monde, le Foveon X3 dont le rendu d’image, sous 400 iso notamment, dépasse de très loin tout ce qui ce fait par ailleurs.

Et après le DP Merill de 2012 voici SIGMA sur le marché du boitier avec les SD Quattro, son premier hybride mais aussi le compact DP1 Quattro dont nous aurons l’occasion de reparler et de commenter les photos que je pourrais prendre avec ce dernier, acheté par mes soins à son prix catalogue sur le site de SIGMA France.

Parlons un peu technique, il existe aujourd’hui trois technologies de capteur :

Les capteurs à Matrice de Bayer (plus communément utilisés dans les appareils photo numériques)
Les capteurs à matrice aléatoire (brevet de Fujifilm avec le capteur X-Trans)
et les capteurs Foveon de SIGMA.

Ainsi le capteur Foveon capture les trois couleurs primaires sur chaque couche. Le capteur à matrice de Bayer quant à lui, interprète les couleurs, car elles ne sont pas capturées de manière égale. Par conséquent, l’image est plus riche en détails et en couleurs chez Sigma.

Avec le capteur Foveon, il n’y a pas de filtre passe-bas ou filtre antialiasing qui a pour fonction de micro-flouter les hautes fréquences de l’image pour corriger les interférences (le moiré présent dans les structures répétitives) de la matrice de Bayer, ce qui a pour conséquence de réduire le piqué dans l’image.

Mais l’utilisation de ce type capteur fait face à une gestion du bruit difficile à gérer au delà de 400 ISO.

Ceci dit, pour ma part je n’ai jamais photographié qu’à 100 ou 200 ISO, ce qui est largement suffisant, quel que soit le type d’appareil et de capteur.

Et les images issues du capteur Foveon est exploitable tant en JPEG qu’en fichier natif RAW.

Et puis la qualité de l’image est une chose, la composition et l’oeil du photographe en est une autre, essentielle.

Crédit Photo : SIGMA 2012 avec le fondateur Michihiro Yamaki et son fils Kazuto Yamaki

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