« Quelle que soit la cause que l’on défend, elle restera toujours déshonorée par le massacre aveugle d’une foule innocente où le tueur sait d’avance qu’il atteindra la femme et l’enfant. » Albert Camus

Au XIXème siècle, s’inspirant, entre autres, du récit fondateur, apparaît le mouvement sioniste. Dès lors, les vagues d’immigration vers la Palestine s’intensifient et les Juifs se mobilisent pour la création d’un pays.

Sous mandat britannique à partir de 1920, la Palestine est finalement partagée par l’ONU le 29 novembre 1947 et l’indépendance d’Israël proclamée en 1948.

L’ONU adopte un plan de partage de la Palestine en deux États indépendants, un juif et un arabe. Jérusalem est placée sous régime international.

14 mai 1948 : Proclamation de l’État d’Israël

Le 14 mai, jour de la fin du mandat britannique sur la Palestine, David Ben Gourion, président du Conseil national juif, proclame l’indépendance de l’État d’Israël dans une déclaration depuis le musée de Tel Aviv, en présence des représentants des mouvements sionistes. Le nouvel État se fonde sur la « loi du Retour », c’est-à-dire que tout juif du monde entier a le droit de s’installer dans le pays. Les Arabes, qui occupent majoritairement le territoire (1,2 million face à 650.000 juifs en 1948), ne supportent pas cet affront.

La première guerre israélo-arabe éclate dès le lendemain. Elle aboutit à la création d’une ligne de démarcation entre Israël et la Palestine, en vigueur jusqu’en 1967.

1949 : L’édification de l’État

Une fois cette première guerre terminée, Israël peut enfin se consacrer à mettre en place les structures de l’État tant attendu par le peuple juif. Des élections nationales sont organisées le 25 janvier 1949 (près de 85% des électeurs y participent) et aboutissent à la création de la première Knesset (Parlement) de 120 sièges. David Ben Gourion, qui a mené Israël a l’indépendance, accède au poste de Premier ministre et Chaïm Weizmann, chef de l’Organisation sioniste mondiale, est élu président de l’État par la Knesset. Le 11 mai 1949, Israël devient le 59ème membre de l’Organisation des Nations Unies. Le 14 décembre suivant, la capitale est transférée à Jérusalem.

Aujourd’hui, le Hamas cherche à obtenir un leadership sur la population palestinienne à travers la démobilisation des pays arabes qui tentent de normaliser leurs relations avec Israël. Et leur démonstration de force, de toute évidence, est un succès. Ils ont fait ce qu’aucun mouvement palestinien n’a jamais produit auparavant envers l’État juif. C’est une situation sans précédent.

L’on ne répète pas assez que le Hamas est un mouvement extrémiste islamique et qu’il administre la bande de Gaza, soit l’une des zones avec la plus forte densité de population au monde. La bande côtière est également l’un des endroits avec le taux de chômage le plus élevé, accompagné d’une pauvreté absolue.

La population en souffrance a donc la sensation de n’avoir ni présent ni futur, et est extrêmement sensible au narratif extrémiste.

Soutenir aujourd’hui Israël en tant qu’Etat souverain victime d’une attaque tout aussi illégitime qu’odieuse et meurtrière tombe sous le coup du bons sens, et ne veut pas dire d’évidence partager en quoi que ce soit les directions prises par son gouvernement droitier voire extrême droitier. La politique intérieure d’un pays et le fait qu’il soit agressé sont deux choses totalement différentes et distinctes.

Ceux qui à l’extrême gauche NPA et LFI refusent de condamner l’attaque par le Hamas et donc l’agresseur sont qu’ils le veuillent ou nom de facto complices à tout le moins par omission, voire plus d’un groupe terroriste dont le seul but est de déstabiliser la région et auquel les vies humaines fussent elles Palestiniennes importe peu.

Albert Camus écrivait :

« Quelle que soit la cause que l’on défend, elle restera toujours déshonorée par le massacre aveugle d’une foule innocente où le tueur sait d’avance qu’il atteindra la femme et l’enfant. »

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