Jean Cornec a été un infatigable militant de la cause laïque dans la querelle scolaire.
Lors du centenaire de sa naissance en 2019, son fils Alain disait :
« Pour lui, il n’y avait que l’école publique qui comptait ! »
Avocat engagé et fervent défenseur de l’école publique il fut aussi Président de la FCPE de 1956 à 1980. D’ailleurs il avait une telle aura à la tête des parents d’élèves, que toutes et tous surnommait la FCPE « la fédération Cornec ».
20 ans jours pour jour après sa mort, il est décédé le 17 décembre 2003 son héritage vit encore.
Lui ce fils de Josette et Jean, instituteurs et syndicalistes, il qui voulait que l’école publique soit la meilleur possible.
Sa grande bataille a été contre la loi Debré en 1959. Cette fameuse loi scélérate qui a fait couler beaucoup d’encre sur les relations entre l’État et les écoles catholiques privées. « À école publique, fonds publics, et à écoles privées, fonds privés… » Voilà quel était le combat de Jean Cornec pendant près d’un demi-siècle.
Pour lui, l’État n’avait pas à s’occuper de l’enseignement privé, il souhaitait que l’école publique soit la meilleure possible et qu’elle permette à tout petit Français d’avoir des chances égales et substantielles.
En ces heures où l’on parle beaucoup de laïcité, souvent à tort et à travers voire « de travers » Jean Cornec était un homme consensuel qui voulait que les gens se mettent d’accord mais qui était capable de tenir fermement une position qu’il estimait juste pour le plus grand nombre et ancrée autour des valeurs de la République.
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