Salut ami Jean Ortiz, hasta la victoria, siempre.

photo l'Humanité Jean Yves Rouille

Mon ami Jean Ortiz n’est plu.

Enfant du Tarn comme moi, petit fils de républicain espagnol comme moi, j’avais connu Jean lors de la campagne présidentielle de 1981, à l’époque où j’allais coller avec lui chaque platane dans chaque sens de Mazamet à Labruguière et idem au retour, des affiches de Georges Marchais.

Son père était un enfant de la Retirada comme le mien.

Chassé par le franquisme, tient en ce jour d’élections législatives en Espagne ou le retour des franquistes menace !

Il avait un caractère entier, fidèle défenseur des sandinistes et de la révolution cubaine, cet instituteur devenu Maître de Conférence à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, en espagnol, fut le correspondant de l’Humanité à Cuba durant quelques années.

Il croyait en l’avenir de l’Homme, il pensait lutte des classes.

Ses chroniques Latines dans le journal l’HUMANITE portaient un regard loin des clichés sur les luttes de libération du continent sud-américains avec toujours un oeil vif sur l’Espagne.

Intellectuel brillant et exigeant il n’avait de cesse de débattre, bien qu’affecté par la maladie depuis de très longues années, les tremblements devenaient de plus en plus présents et l’avaient conduit ces derniers temps à cesser les conférences, mais la pensée était intacte la plume toujours rouge vif.

En février 2019 il m’avait fait l’immense honneur de préfacer mon petit opus sur la guerre d’Espagne « une enfance retrouvée ».

Il vivait tout à côté de Pau.

Salut ami Jean, hasta la victoria, siempre.

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