Le socialisme, une démarche allant de l’idéal au réel

L’histoire du PS s’inscrit dans un long combat, mené de générations en générations, par des femmes et des hommes qui ne se sont jamais résignés face à l’injustice.

La genèse du socialisme est celle d’une démarche allant de l’idéal au réel.

Au delà de l’utopie, répondre à la réalité dans sa dureté et être porteur d’une espérance.

1905 marque l’unification des courants socialistes entre les guesdistes, les blanquiste et les réformistes au sein de la SFIO.

Jean Jaurès s’impose alors comme la figure majeure, par sa capacité de synthèse entre la République et le socialiste, entre le patriotisme et l’internationaliste et même entre les idées marxistes des guesdites et les autres courants. La SFIO se veut être le parti des ouvriers, des paysans, des intellections.

Le congrès de Tour en décembre 1920 actera une scission entre la volonté révolutionnaire des uns par l’adhésion à la troisième internationale et l’attachement au socialisme républicain pour les autres.

Le Front Populaire, union créée en 1935 sera une grande coalition entre communistes, socialistes, radicaux qui conduira à la victoire de Blum en 1936, aux fameux accords de Matignon et les réformes sociales qu’il représente.

Dans la Résistance, les socialistes seront présents dans les maquis puis siégeront au CNR. Des noms qui résonnent encore tels Gaston Defferre, Guy Mollet…

Aux élections du sortir de la guerre en 1945, les communistes en ressortiront renforcés face aux socialistes.

Et puis, après une période de division, dès 1965, François Mitterrand proposes une candidature de gauche non communiste.

Mais c’est en 1971 au congrès d’Epinay que naîtra l’unité et la rénovation du parti socialiste.

Rapidement le programme « changer la vie » verra le jour avec le nouvel emblème du Parti Socialiste, le poing et la rose. Le programme commun sera signé avec communistes et radicaux.

Dès les municipales de 1977, le PS devient le premier parti de France.

Et puis « changer la vie » avec François Mitterrand, cette « force tranquille » qui affrontera dès le 10 mai 1981 puis avec la victoire aux législatives qui suivront le 21 juin 1981, la dure épreuve du pouvoir.

Que de mesures sociales issues des 110 propositions du candidat Mitterrand verront le jour, de l’abolition de la peine de mort, en passant par l’augmentation significative du SMIC, du minimum vieillesse et des allocations familiales mais aussi de la retraite à 60 ans, des nationalisations, de la décentralisation, de nouveaux droits des travailleurs, etc.).

Puis vint la gauche plurielle et le choc du 21 avril 2002.

Et l’enjeu du congrès de Dijon, pour tourner la page du retrait de Lionel Jospin de la vie politique. Cinq motions se présentent, celle de François Hollande l’emportera largement à plus de 61 % des voix.

Puis le congrès du Mans en 2005 où Hollande sera réélu premier secrétaire avec 77 % des suffrages.

Vint le temps d’un congrès à Reims, difficile en 2008, les socialistes sont divisés.

Le 6 mai 2012, François Hollande remporte l’élection présidentielle et le 17 juin, les Français lui donnent une majorité parlementaire en élisant 295 députés socialistes, républicains et citoyens.

Le 13 novembre, un commando armé de Daech sème la mort et frappe la France et Paris en plein cœur. Le choc est immense, le bilan est terrible : 130 personnes sont assassinées et plus de 350 blessées. L’état d’urgence est décrété. La France est en guerre.

Dans un climat tendu et en plein état d’urgence, lors des élections régionales qui suivent, la gauche rassemblée autour du Parti socialiste parvient à conserver 5 grandes régions sur 13, et surtout à empêcher l’extrême droite d’accéder à la moindre responsabilité exécutive territoriale. Le rassemblement est bien la seule stratégie qui permette à la gauche de gagner.

En 2022, Anne Hidalgo qui porte les couleurs socialistes aux présidentielles fait un score historiquement bas de 1,75 % des voix après un score très faible de 6,35 % pour Benoît Hamon, cinq ans plus tôt.

Un PS électoralement faible est évidemment déstabilisant pour une grande partie de son électorat, mais l’histoire du Parti Socialiste, ne se résume pas – fort heureusement – à deux défaites électorales. Les idées, les femmes et les hommes, les valeurs humanistes et progressistes demeurent intactes et la reconstruction est sans nul doute sur les rails !

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