#Tribune : Et si la gauche descendait du train de la NUPES ?

#Tribune Et si la gauche descendait du train de la NUPES ?

La Nouvelle Union populaire écologique et sociale a fêté sans tambour ni trompettes (mais avec casserolades) sa première bougie en mai dernier.

Qu’est cette union en réalité d’un groupe parlementaire, assez surréaliste sur le papier emmenée par un Mélenchon et ses lieutenants qui a eu le P.S et le P.C.F. dans son escarcelle ?

Pourtant cette alliance tout juste née le 8 mai 2022, peinait à faire l’unanimité. Crée entre la LFI, EELV, PS et PCF cette union boiteuse prévoit même la désobéissance à certaines règles européennes, notamment en matière économique et budgétaire, restant plus floue sur d’autres thématiques, tant certains de ladite NUPES appellent ouvertement à la désobéissance vis-à-vis des traités, de la mutualisation et de la solidarité, sorte de guérilla contre l’Union Européenne au nom d’une forme de protectionnisme teinté de populisme. Pourtant l’Europe est née d’une aventure de paix et de coopération.

La NUPES c’est finalement un espèce d’accord d’une gauche qui semble avoir perdu sa boussole, toujours prête à promettre plus, d’une gauche des casserolades et vociférations en contraste avec une gauche des possibles et de ses désenchantements inévitables.

Une gauche plus populiste finalement que populaire.

Une espèce de gauche anti tout et incapable de faire des propositions programmatiques avec un échéancier tant calendaire que de financement. Prendre l’argent là où il l’est ! Certes, beau programme mais en pratique, avec un retour de l’ISF qui serait d’évidence salutaire, mais à quel taux et pour collecter combien ?

Comment les socialistes et à moindre mesure les communistes en sont ils arrivés à se renier à ce point en tombant dans la marmite de Mélenchon, ce drôle de Leader Maximo tricolore qui fait écho à la chanson dont le titre est à propos « quand t’es dans le désert » de Jean-Patrick Capdevielle qui chante notamment « … les politiciens finiront tous au fond d’un asile … » ?

Sans insister que de cette logique implacable de la NUPES, où lorsque l’on est en désaccord avec eux on est de facto, un réac, voire même un traître ou un facho ?

En sortir au risque de fragmenter encore un peu plus la société française, son anti-atlantisme primaire, son anti-européisme alors même que le Président Mitterrand avait porté l’Europe durant ses deux mandats et ainsi de suite.

Sortir de cette gauche sans issue, contraire à l’engagement de la gauche des possibles qui repose sur la démocratie et sur un attachement fort à la République et à l’universalisme des Lumières par opposition à une sorte de communautarisme gauchiste révolutionnaire comme ce le fut en Amérique latine.

Comment alors ne pas prêter l’oreille à Bernard Cazeneuve qui lors de « sa convention » propose la stratégie d’une « gauche de gouvernement qui change la vie », une gauche des possible qui soit «sans décibel mais avec des solution ».

Et si Bernard Cazeneuve dans ses accents mitterrandiens avait ouvert un chemin d’espérance faisant le face à face avec une gauche des incantations ?

Pour tout vous dire, je n’en sais rien mais je me demande juste si cela ne vaut pas le coup de se poser la question.

Oh bonjour 👋
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