#StudingPoor : Les étudiants entre résignation, colère, précarité et faim

photo Pau7

Les syndicats étudiants appellent à une journée de mobilisation contre la précarité des jeunes ce jeudi 9 mars.

Leur inquiétude va bien au delà de la simple réforme des retraites, avenir lointain les concernant.

C’est pour eux avant tout une occasion de peser sur les négociations en cours sur la réforme des bourses, d’exprimer leur désarroi devant leurs situations quotidiennes de plus en plus difficiles, nombre d’entre eux se privent d’un repas par jour, alors même que le repas au RU à 1 € a été rejeté il y a quelques jours par l’Assemblée Nationale à une voix près.

Selon une étude, ce sont 56 % des étudiants qui ne mangent pas à leur faim.

A Pau les syndicats habituels, UNEF, Solidaire Etudiants, mais aussi les mouvement politiques de jeunesse, MJS, UEC sont dans l’élan et essaient de mobiliser aussi les lycées, notamment de terminales pour lesquels les méandres de parcours sup s’apparentent toujours plus à un parcours du combattant ou bien souvent l’absurdité est de mise. Obligation de s’inscrire à une fac à 300 km plutôt qu’à côté de chez soi parce que la mal nommée intelligence artificielle en a décidé ainsi !

Il y a de fortes disparités sociales qui marquent la vie des étudiants, aussi bien dans l’accès aux études que dans leurs modes de vie. Les étudiants issus des familles plus défavorisées et moyennes sont les plus touchés par les problématiques de logement, de travail et de santé.

la proportion d’étudiants en situation de pauvreté grave et durable ne fait qu’augmenter. Certains étudiants se privent du minimum vital et mettent l’équilibre de leur corps en danger par manque de moyens financiers.

Aujourd’hui à Pau et Bayonne il n’y aura pas de manifestation, faute de mobilisation suffisante au dire des organisations de jeunesse contactées ce matin.

A Paris lancée par plusieurs organisations lycéennes et étudiantes, comme l’UNEF, la mobilisation commencera à 14h, à la gare Saint-Lazare et il en sera de même dans les grandes villes universitaires comme à Toulouse par exemple ou l’IEP Sciences Po est occupée et fermée en accord avec la direction.

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