« Elisabeth Borne, c’est le Titanic sans l’orchestre. »

Le jour d’après la rue, le 49. 3 ?

Le succès de la mobilisation d’hier est reconnu de tous les commentateurs que l’on prenne les chiffres minorés du Ministère de l’Intérieur ou ceux optimiste des organisateurs, la vérité lorsque l’on a défilé soi-même et que l’on a regardé les images des manifs ci et là en France, est plus que certainement du côté de ces derniers et des 3,5 millions ou 3 millions dont titre le journal l’Humanité.

Pour autant quid, face à un Président de la République hautain, lointain, qui fait fi de toute relation avec les syndicats et de l’opinion des français ?

Qui feint avoir été élu sur son annonce programmatique alors même qu’il ne l’a été, tel qu’il l’avait reconnu d’ailleurs, que par un votre contre Le Pen et non par un vote d’approbation concernant ses quelques mesures droitières annoncées.

Il n’y a plus de bipolarisation à la Chambre et le rôle des partis politiques qui concourent à l’expression démocratique n’en est que plus impérieux.

L’article 4 de de la Constitution est là. Il faut savoir écouter mais aussi entendre pour éviter que la société française ne se fragmente plus. Il conviendrait de retirer purement et simplement le texte comme le demande par écrit au Président le patron du PCF Fabien Roussel.

Et c’est très préoccupant que l’exécutif ne réagisse pas à un mouvement social de cette ampleur.

Mais le Président de la République Emmanuel Macron, tient une posture d’héritier, remake de la droite des grands notables de Valérie Giscard d’Estaing.

D’une droite sourde et tempête qui coûte que coûte veut imposer les engagements qu’elle a pris auprès des fortunés et grands patrons guidée par le MEDEF.

Et cela ne date pas d’hier, déjà il y a 30 ans le Président François Mitterrand nous mettait en garde, prononçant au cours de l’une de ses allocutions ces mots : « Ils s’en prendront aux retraites, à la santé, à la Sécurité sociale, car ceux qui possèdent beaucoup veulent toujours posséder plus et les assurances privées attendent de faire main basse sur le pactole. Vous vous battrez le dos au mur ».

Alors il est malheureusement probablement, qu’après des débats menés à la hussarde tant au Sénat qu’à l’Assemblée, la loi sera, soit votée, soit plus plausible promulguée à coup de 49.3.

Et après ?

Après qui vivra verra mais ces mots d’Olivier Faure, premier secrétaire du PS sont juste « Elisabeth Borne, c’est le Titanic sans l’orchestre. »

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