Crise au Comité olympique français : la présidente Brigitte Henriques jette l’éponge à 14 mois des JO de Paris.
Nouveau coup de tonnerre dans le sport français qui décidément n’en n’avait pas besoin.
En ouverture de l’assemblée générale du Comité national olympique et sportif français, Brigitte Henriques a annoncé sa démission de sa fonction de présidente.
Élue en juin 2021, elle quitte donc le navire après seulement deux ans de mandat.
Son départ mettra t’il fin à cette crise interne, qui s’est transformé dernièrement en un véritable « feuilleton de téléréalité », dixit Philippe Bana, le président de la Fédération française de handball alors que les JO de Paris s’approchent à grands pas, rien n’est mois sûr.
Et pendant ce temps, le Gouvernement souhaite que les SDF parisien quittent la capitale le temps de la coupe du monde de rugby de cet automne et des JO de 2024.
Et pour ajouter encore un ingrédient au même moment les CROUS et notamment le CROUS de Versailles qui le reconnaît demandent aux étudiants de quitter leurs logements en Cité U durant les JO pour laisser leurs logements et donc places de dortoirs aux volontaires mobilisés sur les épreuves.
Sans parler des mobilisations à venir très importantes de forces de sécurité intérieures pour faire face au risque terroriste qui demeure toujours fort mais aussi aux menaces, pourtant bien plus bon enfant, de manifestations sociales, si le soufflet réforme des retraites n’est pas retombé.
Une question vient donc à l’esprit : veut-on faire de Paris une « ville Potemkine » ce fameux trompe-l’œil de la Russie d’antan avec ses luxueuses façades en carton-pâte afin de masquer la pauvreté des villages lors de la visite de l’impératrice Catherine II en Crimée en 1787 ?
Faut-il chanter Aznavour comme nouvel hymne de l’Olympisme ?
« Emmenez-moi, au bout de la terre, emmenez-moi au pays des merveilles, iI me semble que la misère serait moins pénible au soleil. »
On s’éloigne décidément de plus en plus des trois valeurs qui fondent le mouvement olympique et qui sont l’excellence, l’amitié et le respect.
Seraient elles grignotées par la valeur universelle et inodore de l’argent et du profit qui semble de plus en plus envahir l’univers du sport ?
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