Et si le permis de conduire devenait une licence !

photo : rédaction Pau7.fr

Il y a eut 15.469 tués sur la route il y a 50 ans, en 1973.

Et 3 541 morts en 2022.

Pris ainsi ces chiffres divisés par 4,5 en 50 ans sont exemplaires, d’autant qu’il y avait environ 15 millions de véhicules sur les routes en 1973 et qu’il sont environ 45 millions à circuler sur les routes de France en 2022.

Cela diminue d’autant le delta, non pas par 4,5 mais par 13 le nombre de tués si l’on compare au nombre de véhicules circulants. Les raisons sont multiples, amélioration de la sécurité active, c’est à dire de ce qui diminue le risque de sortie de route, telle la tenue de route des voitures, leur freinage avec les ABS notamment et ainsi de suite mais aussi la sécurité passive, c’est à dire la protection une fois que l’impact est devenu inévitable, c’est à dire ceinture de sécurité, airbags, mais aussi déformation programmée de la caisse avec maintien au maximum d’une cellule de survie pour les occupants et capacité de résistance des véhicules aux tonneaux qui était médiocre il y a 50 ans.

Le chiffre de zéro mort est évidemment un leurre.

Et pourtant, ce chiffre de 3.541 morts pourrait énormément diminuer si le comportement des conducteurs étaient adulte.

La vitesse est une des cause fondamentales de ces décès.

Un choc à 50 km/h n’a rien à voir avec un impact à 80 km/h et ainsi de suite.

Et la vitesse trouve souvent ses causes dans d’autres facteurs tels que l’alcool et les produits stupéfiants, sans parler du fait que de plus en plus les deux sont associés.

A la lumière d’accidents récents médiatisés, de celui d’un artiste de music-hall positif à la cocaïne au fils d’une femme politique lui aussi semble t’il le pif blanchit de coke en passant par trois jeunes policiers tués par un chauffard à contre sens dans une bretelle de rocade, dont le conducteur à l’origine de l’accident qui a lui aussi perdu la vie a été détecté avec plus de 2 grammes d’alcool dans le sang et positif au canabis. Les exemples sont légion, médiatisés ou non.

A chaque fois des vies volées, des drames familiaux, des veufs, veuves, des orphelins…

Alors où est la solution ?

Et si le permis de conduire, ces petites cartes plastiques rose qui ont une validité de 15 ans, mais ce n’est qu’une validité formelle devenaient des licences de conduire avec obligation d’un contrôle médical par exemple tous les cinq ans, puis tous les deux ans à partir d’un certain âge.

Et oui mais vous allez me dire, déjà que l’on manque de médecins partout qui va réaliser ces contrôles médicaux ?

A oui, c’est vrai, personne en fait !

Je n’ai pas de réponse ou de commencement de solution, alors je vais répondre par une phrase du regretté Coluche : « Si j’avais du lard, je t’aurais fait une omelette au lard. Mais j’ai pas d’œuf ! »

Ce qui pourtant semble évident, c’est que le permis de conduire ad vitam æternam doit relever du passé. Et là se pose aussi et avant tout une question d’éducation, expliquer que le permis de conduire et d’une ce n’est pas un automatisme et de deux, comme pour un aéronef, c’est une licence soumise à une série de contraintes, et non juste un diplôme.

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