Environ 200 manifestants contre la réforme des retraites se sont donnés rendez-vous ce matin à Pau sur le boulevard des Pyrénées et ont essayé de pénétrer dans l’enceinte du Grand Prix de Pau au niveau du funiculaire.
Autant les casserolades contre les Ministres et élus de la majorité présidentielle ont un sens politique autant là, que faut il comprendre de cette volonté de « bordélisation » de l’espace public ?
Pourquoi s’en prendre au Grand Prix de Pau ?
Ce sera probablement idem pour le Festival de Cannes, le Festival d’Avignon, les Rencontres d’Arles, le Tour de France, la Coupe du Monde de Rugby et si la tension n’est pas redescendue en 2024 pour les Jeux Olympiques.
Une probable tentative de « mélenchonisation » des esprits, qui s’apparente à des méthodes du chaos de l’extrême gauche et qui se faisant dépasse et brouille le message politique des syndicats et partis politiques démocratiques.
Etre opposé à une réforme des retraites, inadaptée, inefficace et votée aux forceps est parfaitement compréhensible et même légitime. Mais ces militants là radicaux, ou non d’ailleurs, ne se trompent ils pas d’interlocuteur ?
Le populisme fut il de droite ou de gauche est le même, celui d’une incantation radicale qui dessert le combat de celles et ceux qui luttent avec les armes du débat démocratique et politique, dont les élections, pour des réformes de progrès social et non de régression comme celle des retraites.
Que croient ces gens là ? Que seuls les « bourgeois » s’intéressent au sport automobile.
« La violence se donne toujours pour une contre-violence, c’est-à-dire pour une riposte à la violence de l’autre » disait Jean-Paul Sartre
En journaliste habitué du paddock et ses tribunes, je puis attester que le public est tout sauf riche et bobo. Le public du GP, des deux GP de Pau est tout au contraire populaire, avec beaucoup de jeunes et d’enfants qui sont avec leurs parents. Une journée d’accès au GP c’est 48 € et 36 € pour les 12/18 ans. Et encore à ce prix, les spectateurs ont accès à toutes les tribunes ce qui est remarquable dans le monde du sport et même aux paddocks, ce qui est exceptionnel.
Leur gâcher ce plaisir n’a pas de sens. Les antitout le comprennent t’ils ? Probablement pas, ils rêvent de Révolution alors que le progrès social se construit dans la paix, la fraternité et la solidarité.
« La non-violence est l’arme des forts » écrivait Ghandi.
Le sport c’est tout le contraire de l’étroitesse d’esprit, le sport c’est dépassement de soi, le sport c’est école de vie.
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