Vive « le petit Monaco » #GP #Pau

photo : Alain Mila Classic GP 2022

Le Grand Prix de Pau c’est en mai.

Le WE du 13 pour les modernes et le WE du 20 pour les anciennes.

L’histoire de cette course commence en 1933. Et dès le début, les Grands Prix de Pau seront marqués par les exploits des grands pilotes de leur époque.

La seconde guerre mondiale interrompra les courses qui reviendrons dès 1947 avec en 1949 la victoire de Juan Manuel Fangio. Le pilote argentin n’est pas encore le quintuple champion du monde que l’on connaîtra par la suite, impressionne à Pau au volant de sa Maserati n° 4 par sa régularité et sa maîtrise des courbes.

Surnommé le « Petit Monaco », le Grand Prix de Pau n’a pourtant jamais fait partie du championnat du monde de F1 créé en 1950. Les courses qui s’y sont disputées l’ont toutes été en marge des sélections pour le titre mondial. Mais cela n’a pas empêché les meilleurs pilotes de venir mettre à rude épreuve leurs réflexes entre les lacets étroits et vallonnés de la capitale béarnaise.

L’on y verra courir entre autres, les mythiques Jack Brabham qui fut champion du monde 1959, 1960 et 1966 mais aussi Jim Clark, champion du monde 1963 et 1965 – dont c’était l’hommage du jubilé l’année dernière – et dont le record de 4 victoires à Pau en 1961, 1963, 1964 et 1965 n’est toujours pas tombé.

Pau ce fut aussi et surtout la consécration par la F2. C’est ainsi que les pilotes Jean-Pierre Beltoise, Jean-Pierre Jarier, Jean-Pierre Jabouille, Patrick Depailler ou encore Henri Pescarolo battrons les chronos et feront face aux Graham Hill, Jackie Stewart, Jack Brabham, Ronnie Peterson et Emerson Fittipaldi, tous anciens ou futurs champions du monde de F1.

C’est aussi l’époque de légende des pilotes français, marqué par les victoires de François Cevert sur Elf II en 1973, Patrick Depailler sur March en 1974, Jacques Lafitte en 1975 et enfin et René Arnoux en 1976 et 1977.

L’on y croisera aussi de futurs grands champions, tels Didier Pironi et Patrick Tambay.

Interrompu pour cause de pandémie en 2020 et 2021, le Grand Prix sera de retour en 2022 avec de belles courses, et la foule, plus de 160.000 personnes sur les deux week-end réunis, répondra présente aux rendez-vous.

Cette année, en 2023, c’est la 80e édition et le Grand Prix de Pau veut s’affirmer plus encore comme la vitrine incontournable de l’innovation et des nouvelles énergies électriques, hybrides et bas carbone.

Après un coup de théâtre avec le retrait peu faire Play à quelques jours de la couse des dirigeants de l’Euroformula, les organisateurs du Grand Prix réactifs rebondissent et maintiennent un plateau à la hauteur de la réputation paloise avec cette épreuve remplacée au pied levé par la course d’une douzaine de Wolf Tornado et de Wolf Mistral. Prouesse réalisée par l’ASAC organisatrice assistée de l’entreprise évènementielle Créa-Sud.

Il s’agira d’une course d’une douzaine de Wolf Tornado et Wolf Mistral, fortes de leurs 400 chevaux. Les pilotes vont devoir tenter de battre le record du tour du circuit. Course qui promet spectacle et frissons et à laquelle participeront notamment le champion palois Mike Parisy et Victor Jabouille, qui n’est autre que le fils de l’ancien pilote de F1 Jean-Pierre Jabouille.

Rappelons pour être parfaitement complet que le Grand Prix ne fait pas l’unanimité chez les Palois dont certains se plaignent du bruit occasionné ainsi que de l’image « rétrograde » que cela colporte allant à l’encontre les valeurs écologiques et environnementales qui doivent désormais nous guider.

Mais il est a constater qu’il y a un réel et remarquable effort du côté des organisateurs – et le retrait de l’Euroformula n’y est probablement pas étranger – pour faire de ces moments là, une étape importante et innovante dans le travail de recherche et de mise en application des nouvelles énergies.

Alors, vive et longue vie aux Grands Prix de Pau, modernes et anciennes, appelé « Classic Grand Prix » qui vous l’avez compris à ma préférence, pour les valeurs sportives qu’il porte, celles d’une époque où le monde de l’argent et des sponsors n’était pas encore complètement entré dans celui du sport.

Et selon la formule consacrée « que le meilleur gagne ».

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