Du jamais vu depuis 50 ans, l’intersyndicale appelle à «mettre la France à l’arrêt dans tous les secteurs professionnels» le 7 mars prochain.
Comme partout en France les unions départementales, unions locales et tout ce que les entreprises privées et publiques comptent de section syndicales travaillent à organiser et galvaniser les salariés, précaires et fonctionnaires à arrêter de travailler et de produire le 7 mars.
Transports urbains, BTP, services publics de tous poils, cantines mais aussi grandes entreprises telles Total, Safran, Celsa, Terega etc se mobilisent comme jamais pour faire du « 7 mars une journée Béarn morte ».
L’ on entend même parler de la mise en place de caisses de grèves, à « l’ancienne » pour permettre aux « premier de cordée » de pouvoir participer à la mobilisation.
Les syndicats que les bien-pensants en costume voyaient morts et même enterrés semble depuis un mois faire une démonstration du rôle des corps intermédiaires dans le paysage politique et social français.
Au delà des postures, nombreux sont ceux qui devraient faire une semaine de « vie ma vie » de maçon, de chauffeur routier, de caissier, d’infirmer hospitalier, tout simplement d’ouvrier, parce que le mot n’est pas un gros mot, pour redonner un peu de couleur à tous ces invisibles, pourtant remarqués lors de la crise du Covid comme étant des « essentiels » à la société qui ne pouvaient pas télé travailler.
À suivre donc attentivement.
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