Un dimanche à la montagne avec des stations de ski « noires de monde »

Un week-end de vacances scolaire de février de deux zones sur trois et un grand soleil, il n’en fallait pas plus pour que les pistes de ski de nos stations se transforment en zone d’intense densité de population.

Ce dimanche en effet les amateurs de glisse étaient particulièrement nombreux sur les stations de sport d’hiver. Si nombreux que certains d’entre eux durent même faire demi tour et repartir sur le chemin de leur ascension, voire à l’arrivée, faute de place de stationnement et en raison de files d’attentes interminables aux caisses d’achat des forfaits et aux diverses remontées permettant l’accès à l’or blanc.

Cela fait se poser tout de même une question simple :

Pourquoi des gens qui vivent dans des villes telles Bordeaux ou Toulouse ou en périphéries de celles-ci et qui ont chaque jour de travail de terribles bouchons à affronter sur les rocades se précipitent ils les samedi et dimanche, tous aux mêmes endroits, pour s’y retrouver et recréer les difficultés de circulations qu’ils ont au quotidien ?

Pourquoi ne font ils pas le choix de la « slow life » et quitte à aller à la montagne, de choisir des lieux, et ils sont nombreux, où tout est un peu moins formaté, mais où la neige y est présente sans y avoir pour autan la foule. Mais me direz vous pour cela il faut marcher un peu pour y arriver, et non pas emprunter télécabines, télésièges et tire fesses…

Bref, peut-être ne pas avoir trop un caractère moutonnier et ne pas vouloir envoyer sur les réseaux sociaux en direct, coûte que coûte, le selfie en haut de la piste en exhibant sa tenue fluo, son bonnet péruvien ou à pompon, ses lunettes de soleil spéciales ski aux reflets oranges, bref ses plus beaux équipements, même les plus excentriques !

Même si la journée d’hier s’annonçait comme probablement l’une des plus belles de la saison.

Et puis il faut assurer la sécurité de cette foule, pisteurs, secouristes, agents des remontés, gendarmes, pompiers, tout ce que les domaines ont de savoir faire est totalement engagé sur ces périodes de pointes.

Et à n’en pas douter, les gendarmes nombreux sur le trajet des ascensions à surveiller et réguler les flux, n’eurent pas le temps de contrôler si les automobilistes avaient leur monture équipée de quatre pneus neiges ou des chaînes dans le coffre, conformément à la Loi Montagne.

Et puis il faut le dire, avec ce temps, quelle désuétude cette « contrainte » fusse t’elle un peu dictée par les lobbys du pneumatique, allons-savoir !

Photo : alain mila

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