Ce matin à St-Jean-de-Luz, peu avant la récréation de mi journée, dans une classe de seconde, dans le lycée privé Saint Thomas d’Aquin une professeur d’espagnol de 52 ans est morte poignardée par un élève.
En cours d’espagnol, l’élève se serait levé et aurait sorti un couteau de son sac et serait alors allé poignardé à l’abdomen et au thorax la victime qui est décédée rapidement des suites des ses blessures malgré une très prompte intervention des équipages du SAMU.
Un élève de 16 ans aurait été interpellé. Selon les premières informations recueillies par nos confrères, ce garçon connaîtrait des troubles dépressifs et ses premiers mots aux enquêteurs auraient été de dire qu’il « avait entendu des voix cette nuit, qui lui auraient demandé de tuer la professeure. »
Le SRPJ de Bordeaux a été chargé de l’enquête criminelle.
La sécurité de l’établissement est désormais sous contrôle, l’ensemble des élèves qui avait été confiné ont pu sortir.
De nombreuses forces de police et de secours ont été engagées au plus fort de la crise.
Le Ministre de l’Education Nationale a prévu de se rendre sur les lieux dans la journée.
Le SAMU a engagé une cellule d’urgence médico-psychologique (CUMP) pour venir au soutien des élèves et personnels victimes « impliquées » et choquées par cette agression meurtrière.
Même si l’heure est au recueillement, cela n’empêche pas de s’interroger sur la dégradation constante des moyens de prise en charge en psychiatrie sur laquelle nous alertent les professionnels du secteur depuis déjà de nombreux mois.
La question de la place « du fou » dans la société demeure centrale et celle aussi naturellement des moyens à mettre en place.
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