Certes la Bourse de Paris a perdu un peu de cotation ces jours ci, mais elle est à l’équilibre sur la semaine et à – 3,84 % sur un mois ! Mais que ceux qui spéculent se rassurent – ils le savent bien d’ailleurs – La cotation du CAC 40 est à + 7,09 % sur 3 mois, + 21,59 % sur 6 mois et + 7,09 % sur 1 an !
Et si l’on remonte à 3 ans, c’est + 58,27 % et même + 88,17 % sur 10 ans.
Les revenus des français et les salaires eux n’ont pas eu la même courbe. Il est peu de le dire, cette flèche là, ils ont eu la même mais dans l’autre sens eu égard la hausse des prix. En 10 ans, entre 2012 et 2022 l’inflation, selon les données officielles de l’INSEE a été de + 16 % environ, et la réalité des prix de consommation courante, bien plus forte.
Finalement, plus la Bourse fanfaronne et plus l’économie et le pouvoir d’achat populaire est en berne.
Le rapport entre la finance et l’économie réelle, au sens où la première fait d’autant plus plonger la seconde qu’elle se porte (apparemment) à merveille, a rarement eu une illustration aussi éclatante qu’aujourd’hui.
La récession s’installe en Europe, et les bourses européennes sont en excellente forme.
Alors cette réforme des retraites, pourtant « au service » des capitalistes, dans le sens économique et non simplement marxiste du terme est d’un inutilité patente tant pour l’intérêt collectif que pour les intérêts individuels à l’exception des 1 % des français les plus riches qui continuent à s’engraisser, non de leur propre travail rassurons nous, mais du travail des autres, que ce soit celui de leurs commis ou celui de leurs spéculations boursières.
Alors 2 ans de travail en plus, pour ceux qui travaillent, car après 55 ans, le taux d’emploi des séniors est l’un des plus faibles d’Europe en France, c’est toujours 2 ans de gagné pour ceux qui possèdent les richesses immatérielles et boursières.
Alors quelle solution ?
A chacun la sienne, mais le retrait de cette réforme abjecte semble bien faire l’unanimité à en croire les nombreux sondages parus depuis quelques semaines.
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