Deux tremblements de terre un peu plus forts ressentis en Bigorre et Béarn ces dix derniers jours.
Un séisme d’une magnitude de 4,1 à 4,6 selon l’institut de mesure (RENASS ou militaire) a été enregistré en Hautes Pyrénées, le lundi 17 avril. Le collège de Luz-Saint-Sauveur avait été évacué par précaution, suite à la fissure apparue dans un poteau en béton.
Avant hier c’est en Pyrénées-Atlantiques, en vallée d’Ossau non loin de Bielle qu’une secousse a été ressentie. Il était tout juste un peu plus de minuit qu’un séisme de magnitude de 2,8 à 2,9 a été perçu.
Les sismologues n’écartent jamais le risque d’un séisme de forte amplitude en Béarn ou Bigorre.
Rappelons nous que le 13 aout 1967 à 23 h 08 précisément, un séisme de magnitude 5,3 sur l’échelle de Richter s’était produit à Arette, sur le piémont béarnais des Pyrénées. Une partie du village avait été détruite et l’on déplorait une dame de 80 ans, victime de l’effondrement de sa demeure.
C’était un jeune journaliste alors en vacances dans la région, un certain Yves Mourousi qui était stagiaire à l’ORTF. Il réalisa au téléphone son premier grand reportage radio.
Alors si un « Big One » n’est pas a priori à craindre, un séisme d’intensité entre 4 et 6 reste toujours un risque pour nos contrées.
Rappelons que le Big One est un énorme séisme de magnitude 8 ou plus sur l’échelle de Richter (l’échelle de Richter n’a pas de limite supérieure, mais les géologues pensent que la résistance maximale des roches terrestres empêche tout séisme supérieur à 10) qui se situerait sur la faille de San Andreas, à quelques centaines de kilomètres de San Francisco et de Los Angeles, en Californie. Ce séisme pourrait engendrer des dégâts du fait de deux plaques tectoniques qui vont se briseraient et coulisseraient l’une sur l’autre.
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