+ de 3,5 millions de manifestants

3,5 millions de personnes ont manifesté en France aujourd’hui selon la CGT, 1,28 million selon l’Intérieur.

Dans les deux cas, il s’agit de la plus grande mobilisation sociale depuis plus de 50 ans.

A Paris ils sont 700.000.

Une foule dense l’du boulevard Raspail (7e) pour une dispersion sur la place d’Italie (13e), c’est énormissime.

Partout en France, pour les manifestations de ce matin qui sont encore en cours, c’est un raz de marée, une révolution de velours, le peuple descend massivement dans la rue.

Manifestation record à Castres dans le Tarn alors même qu’un second cortège défile à Albi. D’une façon plus générale tout le Sud-Ouest ce matin se mobilise comme jamais.

Manifestation record à Bayonne avec 23.000 personnes.

Manifestation record à Pau avec 22.000 personnes

Manifestation record à Tarbes avec 21.000 citoyens. C’est historique, jamais jamais vu tenez vous bien depuis la Libération de la ville en août 1944 et ensuite en mai 1968. C’est beaucoup plus qu’en 1995, c’est 10% de la population du département. D’un département où il faut descendre de la vallée pour se rendre sur Tarbes, c’est parfois une heure de route et 40 km, avec le coût du carburant qui va avec et ainsi de suite. Cela démontre un refus, une détermination dont le gouvernement ne peut pas ne pas tenir compte.

Marseille : 245.000

Castres (Tarn) : 8000

Bordeaux : 100.000

Nantes : 75.000

Les chiffres, partout se succèdent, plus immenses les uns que les autres, des quatre coins de France, la colère gronde.

En parlant de la journée le socialiste Olivier Faure dit très justement que « Mme Borne, c’est le Titanic sans l’orchestre ».

Pau : le dépôt du réseau Idélis bloqué, aucun bus en circulation ce mardi matin.

Ya aura t’il une mise en suspension du pays comme en appellent les syndicats, réponse ce soir.

Et quel en sera l’après ?

Ci et là des blocages d’entreprises un peu partout dans le département, des écoles fermées, des établissements secondaires moribonds qui demeurent ouvert pour ne pas dire qu’ils ferment, par contre les internats n’y sont pas assurés.

Dès étudiants bloquent l’entrée de la présidence à l’université de Pau et des pays de l’Adour UPPA dont rappelons le le campus est à  » l’air libre ».

C’est évidemment une semaine cruciale pour la réforme des retraites, avec aujourd’hui une sixième journée d’actions qui s’annonce massive contre le projet du gouvernement et son report de l’âge légal de départ de 62 ans à 64 ans. Les Français, qui sont toujours majoritairement hostiles à la réforme voulue par l’exécutif, selon les sondages, doivent se préparer à vivre vingt-quatre heures d’un pays « à l’arrêt », comme l’ont promis les syndicats.

 Il y a plus de 300 rassemblements aujourd’hui.

« J’appelle les salariés de ce pays, les citoyens, les retraités à venir manifester massivement », a dit, hier, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger.

Le trafic ferroviaire quasiment à l’arrêt et l’aérien très perturbé. 

Pour le ministre des transports, Clément Beaune, il s’agira d’« une des journées les plus difficiles qu’on ait connues ».

Des manifestants ont commencé à bloquer dans la nuit écoulée un important axe routier la RN 24 à Rennes.
Dans l’Education, ce sera journée morte avec plus de 60 % des enseignants du premier degré grévistes et de nombreux  blocages de lycées comme par exemple le lycée Marie Curie à Tarbes.
Idem dans les facultés, piquet de grève à Pau à l’UPPA.
Echauffés par les fuites de généralisation du SNU et l’interdiction de passer le baccalauréat pendant cinq ans pour les récalcitrants, étudiants et lycéens appellent à « durcir le mouvement ».
On ne compte plus les cantines, crèches fermées.
Le spectre d’une semaine noire et de grève reconductible se susurre partout.

Dans le secteur de l’énergie, même si le Gouvernement fait l’autruche, les baisses de production d’électricité sont très importantes, près de 7.000 MW de réduction de production soit l’équivalent de 5 à 6 réacteurs nucléaires, et 10.000 MW si l’on compte la réduction de puissance des barrages sur l’hydro production.

Dans les raffineries cela bloque aussi sur l’expédition de pétrole vers les stations.

Même Airbus, traditionnellement à l’écart voit ses syndicats avec succès ce matin avoir appelé à un décrochage, le télétravail ne concerne pas la production et les chaînes de productions sont erratiques à cette heure.

Sommes nous à l’orée d’un tsunami social avec une agrégation des colères et mécontentements ?

Les mesurettes du Ministre de l’économie sur l’inflation, + 16,50 % en un an selon le panier France Info, ne sont que des contre feu chimériques.

La publicité insolente de Total sur les ondes d’une essence à 1,99 € maxi laisse dubitatif.

La Bourse de Paris et son CAC 40 qui continue sa progression face aux Restos du Cœur et autres associations caritatives qui voient la demande exploser.

Le SNU prévu à 2 milliards ou plus et le refus du repas à 1 € pour les étudiants dont certains sont maigres comme des fils de fer.

Les chiffres du chômage dont on cassé le thermomètre de comptage.

La crise hospitalière qui ne cesse de s’installer face à l’inertie des politiques.

L’arrogance du Gouvernement qui nous ramène aux heures du giscardisme des années 75.

Et ainsi de suite…

Mais que l’on ne s’y trompe pas ces manifestations sont d’une unité et d’une dignité exemplaire, mais il n’est jamais bon de pousser un peuple dans les retranchements.

Si le Gouvernement ne prend pas acte de la « vox populi » alors il est a craindre un durcissement du conflit social et qui y a intérêt ? personne.

En tout cas à suivre.

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