Aujourd’hui la 205 fête ses 40 ans de « sacré numéro »

Le 23 février 1983, Peugeot lance son « sacré numéro », la 205 était née.

Entre 1983 et 1998 ce sont près de 5 millions de 205 qui ont été vendues par Peugeot.

Bien conçue et élaborée, globalement très bien fabriquée, elle répondit instantanément aux attentes de nombreux consommateurs automobilistes et sera la voiture la plus vendue durant quelques années. Elle donnait un sacré coup de vieux à la concurrence telles la R5, Polo, Uno, Corsa.

Elle était la « voiture du moment » des jeunes aux vieux, du paysan au notaire de ville, elle réunissait toutes les générations et lissait toutes les classes sociales.

On appelle aujourd’hui les voitures des années 80, des « youngtimer ».

Peugeot était au tout début de la décennie 80 en mauvaise posture et la 205 appelée dans la campagne de pub « le sacré numéro » sera salvatrice pour la marque au lion.

Dès le départ, Peugeot voit grand à la fois populaire avec la GL et bourgeoise avec la SR, une large gamme avec le choix d’une carrosserie cinq portes ou trois portes et avec cinq finitions et quatre moteurs essence pour commencer, développant de 45 à 80 chevaux.

Puis rapidement des séries limitées arrivent « Lacoste », « Roland Garros », « Green », « Eden-Park », « Open », « Look « , « Junior »,  « Zénith », « Color line » et ainsi de suite, la liste est longue comme une liste à la Prévert. 

Mais aussi en version musclées GT.

Puis ensuite pour faire un pied de nez à la sportive de Volkswagen, Golf GTI pour ne pas la nommer, arrive la 205 GTI, tout d’abord avec un moteur 1,6 litre de 105 chevaux,  rapidement porté à 115 chevaux et enfin la reconnaissable parmi toutes 1.9 litre 130 chevaux avec ses jantes alliage à grands trous comparé aux alliages petits trous de la 105/115. 

Ces concurrentes à la Golf GTI mais aussi à la R5 Turbo étaient des bêtes à ne pas mettre en toutes les mains et malheureusement jeunes conducteurs ou conducteurs se rêvant en  James Dean, le payèrent au prix de leur vie, le nombre de GTI toutes marques confondues enroulées autour des platanes de nos départementales notamment tarnaises et gersoises était effrayant.

Elle avait sa déclinaison sportive grand public, la « Rallye », dépouillée qui ne conservait que l’essentiel et qui se positionnait à merveille entre la XS pépère des villes et la fougueuse GTI. 

Mais aussi les versions diesel, plusieurs finitions, un seul moteur de 60 chevaux au départ, du mazout qui plafonne à 156 km compteur dixit le constructeur pour être précis.

Et le cabriolet.

Et puis encore et toujours du nouveau avec la fameuse turbo diesel qui fera mouche à une époque ou le mazout est Roi et qui monte tenez vous bien – sur circuit bien sûr – à 175 km/h avec des reprises viriles pour l’époque. 

Sans compter sa version sur vitaminée pour les rallyes tel le Paris Dakar.

Et puis son restylage.

Et puis son clap de fin.

Qui n’est jamais monté dans une 205 ? Personne ou presque personne que se soit au volant ou comme passager, ou bien comme voiture du moniteur de l’auto-école ou du copain ou de la copine de fac ou de boulot avec sa Junior ou sa crâneuse GTI rouge voire CTI pour rouler cheveux au vent le long sur la corniche entre Socoa et Biarritz ou Cavalaire et Juan-Les-Pains pour les méditerranéens.   

En photo la Rallye.  

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