Les écobuages font tousser le Béarn, la Soule et la Bigorre.
Source importante de pollution, le brûlage des fougères et autres tiges et végétations censé favoriser la repousse de bonne herbe pour les pâtures des vaches et chèvres lors des transhumances sont un leurre sans aucune démonstration scientifique tout au contraire.
Quand auront nous conscience des enjeux impérieux environnementaux ?
L’écobuage technique d’une autre époque qui d’une part souvent mal maîtrisée est à l’origine d’incendies et d’autre part cause un impact très important à la fois sur la biodiversité et sur la qualité de l’air.
Il faut en finir avec le mythe du feu purificateur.
Ces écobuages sont irrespectueux pour la faune, pour la santé humaine.
Ces feux tuent la nature, ils sont un acte de destruction contre soi-même, il y a du mortifère dans l’action d’allumer ces feux en montagne et dans l’esprit de trop de gens, il y a une confusion. Trop nombreux sont ceux qui pensent encore que ces incendies volontaires sont une bonne chose.
Cette pratique de tradition ancestrale basque est au contraire mauvaise et ce n’est pas parce qu’il existe une coutume que l’on doit la continuer de générations en générations.
Ces feux détruisent des plantes, des fleurs, des espèces animales, des insectes pollinisateurs. Sans parler des lapins, lièvres et autres animaux.
Alors que faire me direz vous ?
Il faut laisser le temps à la nature de reprendre des forces et à l’humus de se reconstituer. Et puis il faut laisser faire le travail au Pottok, et en insérer plus dans nos hautes vallées.
Photo Alain Mila 20 février 2022 en frontière Bigorre/Béarn
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