Béarn : le loup frappe à nouveau aux portes de Bruges

Photo JLB

Une nouvelle fois le loup rode et s’approche des villages, en l’occurrence la nuit dernière à Bruges.

Une nouvelle attaque est signalée cette nuit à Bruges au lieudit « Les Artigots » à moins de 300 mètres du bourg.

Depuis quelques temps les attaques de brebis deviennent récurrentes.

S’agit-il dans le Béarn des fameux le loups hybrides ?

Dans ce village situé au sud de Pau, en Béarn, un éleveur dit avoir subi dans la nuit de lundi à mardi une attaque. Il a retrouvé un beau bélier dépecée. Il s’agit là de la cinquième ou sixième attaque, soit une vingtaine de brebis tuées en l’espace de trois ans.

Le loup hybride est à nouveau pointé du doigt par les éleveurs, qui font de plus en plus part de leur lassitude et de leur colère devant ces attaques, qui deviennent désormais presque habituelles et face auxquelles ils disent se sentir un peu délaissés des pouvoirs publics qui ne leur proposent pas de solution pour faire face aux prédateurs.

Sur la carte, le point bleu localise le lieu de découverte de la dépouille du bélier.

Pour les éleveurs, l’animal responsable des attaques de brebis est un loup hybride. De nombreuses réunions et rencontres avec les autorités préfectorales se sont déroulées au cours des dernières années afin de rechercher des solutions à la prédation. A chaque attaque le ton monte d’un cran chez les éleveurs. Rappelons que fin 2021 La préfecture avait accordé une dérogation pour tirer sur le loup à trois éleveurs béarnais de Bruges, Béost et Laruns. Le loup reste une espèce protégée mais la loi permet ce type de dérogation exceptionnelle. Elle est valable deux ans, jusqu’en décembre 2023. Mais là aux portes des villages, il semble bien illusoire d’ouvrir le feu, de surcroit de nuit, sans prendre des risques pour les populations. Le tir doit se faire avec une arme de chasse, par l’éleveur possédant le permis de chasser et chaque usage de l’arme doit être déclaré dans les 12 heures. Mais aujourd’hui les éleveurs ne veulent prendre aucun risque et ne veulent pas se substituer aux services de l’Etat.

Le loup est une bête qui, contrairement à l’ours, n’hiberne pas et n’a pas peur de descendre dans les vallées, et d’entrer au pied des villages. La crainte et l’inquiétude de voir un jour la bête s’attaquer à l’Homme grandit.

L’un d’entre eux dit que récemment, lors d’une entrevue avec les autorités, la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) leur a conseillé d’entourer leurs enclos de rubalise pour faire fuir la bête !

« Ils arrivent à côté des maisons, y a beaucoup de stress » déclarait à France 3 télévision, le 21 décembre 2018 à Jean-Louis Birou, éleveur et ancien président du groupement pastoral de Bruges. « On n’arrive plus à protéger nos animaux alors que les parcs, les enclos sont grillagés. On a le sentiment d’être complètement abandonnés ».

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